Partage avec vous de mon expérience de 10 jours de “silence noble” pour apprendre et expérimenter la technique de méditation pleine conscience Vipassana, à Merritt, au Canada.

Qu’est-ce que le “silence noble” ?

Nous ne pouvions ni échanger ni des paroles, des regards ou des gestes entre nous, ni lire, écrire, ou faire de l’exercice.

Le tout avec un rythme bien soutenu de 4h du matin à 21h, 10h30 de méditation par jour, soit 110 heures de méditation en 10 jours, ouf.

Cette technique permet de stabiliser notre mental pour répondre aux situations de notre vie avec plus d’équanimité, soit être plus zen et moins dans la réaction.

Je vous offre les “grandes lignes” de cette expérience hors du commun “à chaud”, après seulement une semaine de retour à la réalité.

Une expérience intense, difficile à certains moments, unique, et riche avec un vrai outil dans mes mains pour être encore plus ancrée et zen.

CLIQUEZ sur l’image ci-dessous pour voir la vidéo

Pourquoi je suis partie ?

J’étais partie pour approfondir mes connaissances sur la méditation, expérimenter avec curiosité le fait d’être toute seule en silence dans un cadre très structuré, et SURTOUT mieux connaitre mon mental.

Ce que j’ai appris

Cette expérience m’a permis de découvrir l’approche bouddhiste, avec des concepts assez similaires au coaching, que j’ai pu expérimenter encore plus dans mes “tripes”, comme :

-> l’impermanence de nos émotions, de nos sensations physiques, de notre vie.

Tout passe, tout se transforme.

J’ai vécu de la colère et de la tristesse, et après 20 minutes, elle est passée toute seule. Les émotions reviennent et repartent. L’approche bouddhiste vous demanderait : “pourquoi vous attacher à votre émotion puisqu’elle est impermanente ?”

A propos de l’impermanence, j’ai eu un moment très fort en mangeant un pamplemousse (tout simplement) qui fondait dans ma bouche… J’ai réalisé au fond de moi qu’un jour, j’allais moi aussi me désagréger, mourir, que mon temps ici était compté, d’où l’importance d’apprécier chaque moment de vie et d’avoir encore plus d’audace dans mes appels du coeur. Une profonde expérience.

-> nos pensées sont majoritairement dans le passé ou le futur, dans un rapport binaire

… entre ce qui est plaisant (“trop cool, vivement demain!”) et ce qui ne l’est pas (“c’était nul le film hier…” ou “j’ai peur de ne pas assurer à mon entrevue de travail demain”).

Nous sommes très rarement ici et maintenant dans le présent, équanime.

-> voir ô combien j’ai un vrai “bruit” intérieur de pensées qui font la pluie comme le beau temps avec mes émotions

Mes pensées ont le pouvoir de me rendre joyeuse, triste ou en colère – si je décide de les croire ou de m’y attacher.

-> être face à moi-même

J’ai pu aussi re-voir mes chers saboteurs intérieurs ;-), mes pensées récurrentes, ma résilience et mes forces aussi : l’humour en me faisant rire, pour le coup intérieurement, le fait que je prenne soin de moi, ma persévérance, le pouvoir d’apprécier encore chaque petit cadeau : une bonne tasse de thé, sentir le soleil sur ma peau etc.

-> méditer a vraiment calmé et sérénisé mon esprit

… comme un refuge – sortir de mon “brouhaha” intérieur sans fin (ouf, en-fin ;-)!!!). Encore maintenant, quand je médite, je me sens plus ancrée, présente, focus.

-> nos émotions nous appartiennent

Si je me mets en colère (parce que quelqu’un m’a dit quelque chose), cette émotion m’appartient, car une autre personne aurait réagi différemment.

Si cette personne est vraiment malveillante, c’est qu’elle n’est pas bien avec elle-même. Pourquoi se mettre en colère contre une personne mal avec elle-même ? Notre colère est un poison pour soi-même car cela nous fait du mal. J’ai pu le voir… toute seule avec une colère que je digérai à ce moment-là, mais qui n’affectait que… moi 😉 hihi !

-> j’ai eu aussi beaucoup d’empathie pour les prisonniers

Je me suis dit qu’une expérience d’enfermement pouvait être douloureuse, et même néfaste pour une personne qui a un manque de stabilité intérieure, plutôt que de l’aider à être ancrée et à aller de l’avant positivement.

Le retour

Lors de la sortie du silence, j’ai fondu en larmes, happy, soulagée, reconnaissante.

-> Je remarque que je fais les choses plus lentement

J’apprécie plus les choses simples du présent (marcher, manger etc.), en me connectant avec plus de conscience à mes gestes, à ma nourriture… surprenant pour quelqu’un qui est plutôt une vraie tornade d’énergie 😉

-> … et que je me sens plus ancrée

J’ai traversé une épreuve sur le plan affectif dès le lendemain de mon retour. J‘ai remarqué que je suis restée ancrée, tout en accueillant la tristesse pleinement, sans colère ou rancoeur pour l’autre personne. Je vivais plutôt de la compassion pour elle et moi-même. Cette expérience Vipassana, je pense, y a vraiment contribué.

Deux participantes m’ont fait part qu’après leur premier séjour Vipassana il y a quelques années de cela, elles ne se mettaient plus en colère et qu’elles avaient su dépasser des épreuves de vie avec beaucoup plus de calme. Inspirant.

Marion a Vipassana

Voilà. Ce sont les grandes lignes de mon expérience pour vous, qui “se vit” avant tout et qui est différente pour chacun. Après quelques semaines, mois ou années, je vais certainement vivre d’autres choses suite à cette expérience. Let’s see !

Dernier petit point : je la recommanderai à tous ceux qui se sentent assez stable émotionnellement (ce n’est que mon avis) et qui ont envie de vivre une expérience hors du commun avec eux-même.

Ravie de partager avec vous cet épisode de vie en toute simplicité.

Et vous, avez-vous déjà médité ou vécu une expérience similaire ?

Si vous avez des questions, ou des commentaires, partagez-les avec nous. Au plaisir de vous lire.

Le point clé de mon expérience : notre bien-être dépend de notre manière de gérer nos pensées au quotidien

A bientôt, le plein de belles ondes positives pour vous.

signature de Marion

 

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