Comment percevez-vous les situations de vie qui semblent peu évidentes à gérer : une recherche d’emploi qui devient plus longue que prévue, le développement de votre entreprise avec ses hauts et… ses bas, ou une nouvelle relation à construire ? Les abordez-vous avec détermination, prise de recul et volonté d’apprendre sur vous, ou auriez-vous plutôt tendance à baisser les bras dès le premier défi rencontré ?

Nos croyances sur notre capacité à dépasser l’obstacle ou non, vont créer un comportement (j’agis ou je ne fais rien, je procrastine), et ensuite un résultat qui peut venir conforter la croyance. On le constate : nos croyances peuvent parasiter (bonjour les saboteurs!) tout comme booster notre plein potentiel.

Martin Seligman, psychologue américain et père de la “pyschologie positive”, a fait des recherches sur les différences de croyance entre les optimistes, ceux qui cartonnent, et les pessimistes, ceux qui abandonnent rapidement. Dans son ouvrage Learned Optimism, il décrit 3 modèles de croyance, qui nous fait sentir impuissant et donc nous empêchent de développer notre plein potentiel. Les voici pour vous :

 

1/ Croire que le problème est permanent

Leadership CoachingUn état d’esprit pessimiste “J’arrête ma recherche de travail… j’ai reçu un 3ème refus pour un travail qui me plait… je pense que je n’y arriverai pas, surtout que j’avais tous les critères demandés !”. Le moindre obstacle est vu comme permanent, or cela peut nous emmener dans une vraie stagnation, car à la longue, cela entraine de la démotivation, et la situation reste telle quelle. Bonjour le cercle vicieux !

Un état d’esprit optimiste “Cette situation de recherche d’emploi peu évidente est temporaire, je me fais confiance pour trouver une solution : faire plus de networking, travailler depuis une bibliothèque pour être plus concentré, faire du sport pour être plus zen” et, cette énergie permet d’atteindre ses objectifs avec plus de facilité, ce qui renforcent optimisme et estime de soi.

Chaque défi est temporaire, et est une vraie opportunité de grandir, de se dépasser.

Et vous, qu’est-ce que cela vous apporterait si vous vous disiez que votre défi du moment est temporaire ?

2/ Croire que le problème est global et domine toute votre vie

Un état d’esprit pessimiste “Je n’ai personne dans ma vie, je suis sans valeur, et je passe à côté du bonheur avec un grand “B”!” Vive le sentiment d’impuissance… la seule envie pourrait être de rester chez soi à pleurer sur son canapé en attendant qu’un miracle se produise. On perd tout pouvoir de changement quand on se sent de la sorte. Les pessimistes se disent que si ils ont échoué dans un domaine de leur vie, alors ils ont raté leur vie au complet.  Si on croit en plus que cette situation est permanente (voir point 1), cela nous fait sentir encore plus impuissant.

Un état d’esprit optimiste “Je n’ai personne dans ma vie pour le moment, c’est parce que je travaille trop en ce moment et je n’ai pas le temps d’investir cette partie de ma vie, je le reconnais. Je vis des moments de bonheur dans d’autres sphères de ma vie.”

Prendre de la distance sur ce défi, le remettre à sa place face à la globalité/richesse de sa vie, prendre responsabilité avec bienveillance sur son comportement qui a pu générer ce défi, permet de retrouver du pouvoir personnel et alors, on peut trouver des solutions et avancer.

Si vous vous disiez que votre défi du moment ne définissait pas la valeur de votre vie, qu’est-ce qui serait différent pour vous ?

 

3/ Croire que le problème est lié à soi, à sa personnalité plutôt que de le voir comme une source d’apprentissage

Un état d’esprit pessimiste “Ouh, je crois que je suis incompétent comme manager, les chiffres du mois ne sont pas à leur top…” Prendre personnellement tous les problèmes ou obstacles, nous rend impuissant. Comment pourrions-nous trouver une solution si nous nous jugeons si durement ?

Un état d’esprit optimiste “Je ressens des tensions dans mon équipe, certainement dû au contexte de réorganisation, et cela m’incite aussi à apprendre de nouvelles manières de communiquer”. Pour les plus optimistes d’entre nous, chaque situation est une possibilité d’évoluer, en changeant son comportement – et non sa personnalité profonde, ses valeurs.

Qu’est-ce que cela vous apporterait si vous vous disiez que votre défi du moment ne définissait par votre valeur, mais était une source d’apprentissage ? Quelle action concrète mettriez-vous en place ?

Pour ma part, quand une situation peu évidente se profile, je me dis “tout est parfait” pour m’entrainer à cultiver un état d’esprit positif (et ne pas laisser la place aux saboteurs). Selon moi, cette situation est là pour m’enseigner quelque chose. Si je ne retire pas d’apprentissage et que je blâme tout le monde sans me donner la chance d’évoluer, cet apprentissage reviendra dans ma vie d’une manière ou d’une autre. Nombre de fois, quand je regarde en arrière, je comprends alors que tout était vraiment parfait dans l’enchainement des situations qui me paraissaient malencontreuses “Ah… il a fallu que je me fasse licencier de ce travail pour concrétiser mon envie de partir à Vancouver !”

La connaissance de soi, de ses croyances limitantes et de ses forces intérieures, est le premier pas pour créer le changement positif dans nos vies. On peut ainsi choisir un état d’esprit qui nous permet d’être plus zen au quotidien. 

Le chemin commence en soi. Tout est possible,

A bientôt,

signature de Marion

 

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