J’ai dit “non” parce que…

… ça me prenait de l’énergie.

T’est-il déjà arrivé de sortir d’un rdv, d’une rencontre avec… encore moins d’énergie ? Comme si cette rencontre avait absorbée toute ta belle énergie… comme si tu te sentais… vampirisée ? ??

Cela m’est justement arrivée la semaine dernière…

J’arrive en-fin chez mon nouveau kiné, recommandé par une copine, après une belle traversée de la ville en vélo… (si tu n’as pas pu lire ma newsletter en janvier –  j’ai besoin d’un kiné car mon ligament interne de mon genou gauche s’est déchiré, suite à une cascade en vélo ?? (non intentionnelle, ce n’est pas mon métier ?)

Je me suis sentie vite mal à l’aise : peut-être parce que l’on a un humour différent : je ne savais pas si c’était du lard ou du cochon quand il faisait des blagues… ce qui était assez déstabilisant pour moi, un langage assez directif, un bureau dont le rangement ne m’inspirait pas la sérénité…
Ces perceptions, observations sont 100% perso/subjectives – on est bien d’accord.

?Avant, je me serai dit :
-“Retournes-y, donne-lui une deuxième chance…”
-“Ne fais pas ta chochotte, tu vas t’habituer à son humour – et puis, ce n’est que de l’humour”
-“Et puis, apparemment, il bosse super bien…”
-“Tu ne vas pas encore attendre 1 semaine le temps de trouver un autre kiné (ils sont tous surbookés et là, tu as déjà galéré à trouver ce kiné…), tu n’as plus le temps…”
-“Prend ton mal en patience… ce n’est que 40 minutes de séance, au pire 2 fois par semaine…”
-“Si je lui dis que j’arrête, il ne va pas comprendre, je ne veux pas créer de vagues”

Tu entends toutes ces “excuses”, soit les voix de mes saboteurs intérieurs ? Comme la voix du “Juge” ou du “Pleaser” ??

Avant, j’y serai retournée,… et j’aurai “pris sur moi”… jusqu’à ce que ce soit la goutte d’eau qui fasse déborder le vase pour prendre une décision. (et, après oui, le contexte aurait pu changer, c’est sûr… et c’est bon aussi de valider notre intuition et nos ressentis.)

Le soir même, ma jambe me lance, je me réveille en pleine nuit et je repense à cet épisode avec le kiné et ô combien je ne m’étais pas sentie à l’aise avec lui… Oui oui, une insomnie… ?! … Je me réveille, ma jambe me relance.

Merci ?mon corps d’être ce fidèle allié pour m’indiquer la route à suivre.
Je te fais confiance.

Je me suis dit : “Ma vie est trop précieuse, mon niveau d’énergie est trop précieux – je ne peux pas permettre de la perdre – j’ai besoin de cette énergie pour servir mes clientes, profiter de la vie, me sentir bien, être présente aux projets, aux gens que j’aime… – je ne tolère pas de me sentir mal à l’aise à ce point… j’écoute mon “gut feeling”, mon ressenti, je fais le choix d’arrêter, j’assume, j’avance.”✈️

J’ai pris mon téléphone et j’ai demandé d’arrêter les séances pour raison de praticité – 45 minutes de vélo A/R, ce qui est aussi trop pour moi – et tu vois, je ne lui ai pas expliqué  les autres raisons de ma décision, je ne me suis pas plus justifiée, j’aurai pu. Je n’ai pas ressenti le besoin d’aller plus en profondeur. Je choisis de porter plutôt mon focus sur ce que je veux. Dans d’autres situations, j’aurai exprimé mon malaise, (je m’inspire dans ces cas-là de la Communication Non Violente, un outil que j’adore partager avec mes clientes pour s’exprimer avec assurance), mais ici, au vu de ce que je percevais de la personne, du cadre et de l’enjeu, je n’en ai pas ressenti la nécessité.

Pour m’aider à ne pas prendre une décision à chaud, j’aime bien prendre un temps pour me demander : pourquoi je me sens si mal à l’aise ? Qu’est-ce que j’apprends de moi ?

Selon les situations de notre vie à plus fort enjeu relationnel (ex: avec un conjoint etc.), surtout lorsque la décision que l’on souhaite prendre a un impact conséquent sur notre vie (ici l’impact de mon choix d’arrêter avec mon kiné est assez limité), je me dis : “si ce qu’a fait cette personne me touche, me dérange, c’est qu’il y a quelque chose de “touchable” en moi” pour me permettre de ne pas me sentir victime d’une situation et m’aider à mieux me connaitre pour rebondir. Souvent la relation avec l’autre est miroir de la relation à soi. Cette meilleure connaissance de soi permet de mieux gérer nos saboteurs. Au-delà de l’introspection, mieux se connaitre permet de poser des limites saines entre soi et l’autre. C’est ce que je fais avec mes clientes, mieux connaitre leur saboteurs intérieurs pour prendre des décisions alignées. Il faudrait un autre article sur ce sujet. ?

Ce qui s’est passé par la suite…?

J’ai posé une intention claire de ce que je veux (tournée au positif) :
“Je veux trouver un kiné avec lequel je souhaite me sentir très à l’aise, je peux y aller à pied depuis chez moi”.

? Le jour-même, un copain du coworking space me dit “J’adore mon kiné…” => ni 1, ni 2, je lui demande le contact et j’appelle ce kiné… tant attendu!! ?
?Rdv pris pour le… lendemain ?
?Cela se passe super bien – pro, gentil, à l’écoute, tout est simple, fluide ?
?Et… Mon genou a aussi kiffé… ?

He bien, tu vois, je suis sortie de ce rdv et je me suis dit “MERCI!”… avec un big smile… et une profonde paix intérieure. Je me suis sentie alignée, à ma place. Tout sonne “juste” à nouveau.

Alors…

S’agit-il de prendre notre mal en patience…
ou bien notre bien-être en urgence ? ?

Et puis, un”non” peut être un “non” bienveillant : non pas contre l’autre, mais qui exprime un “oui” bienveillant à soi. Ce non peut se dire avec douceur, gentillesse, calme et sérénité (et non en mode “réaction”, à chaud -> quand cela déborde en soi, car on a cultivé de la frustration, de l’anxiété, de la colère…)

La qualité de ta vie est définie par le niveau d’énergie positive que tu ressens tous les jours.

✨Avance vers ce qui te donne de l’énergie positive ✨
ma lumineuse aventurière